«Allez en paix et faites attention sur les passages piétons». C’est ainsi que le pasteur du village disait au revoir au petit peuple. Car en effet, il serait décevant de laisser sa vie sous les pneus en caoutchouc d’un tracteur Hürlimann. Raphael Kaufmann parle d’une vie idyllique à la campagne, dévie vers la satire politique et prend pour cible les tares de la société actuelle. Tout cela avec beaucoup d’ironie et dans un dialecte thurgovien à couper au couteau.